Chaque sortie est effectuée sous la responsabilité individuelle exclusive de chacun des cyclistes participant




dimanche 16 novembre 2014

Retour sur la sortie du 16 novembre

Salut les amis, 
Je vous fais part de ma (passagère) mauvaise humeur au retour de la sortie. 

Parti en colère du dernier groupe à Monteil, j'ai remonté et dépassé des petits groupes de 2 de 3 qui se sont formés au grès des différentes bosses de la route d'Uzès. Chacun s'en est retourné chez soi dans son coin.

Nous ne sommes pas un club, il n'y a pas de règles écrites et personne n'est dépositaire, hormis les plus anciens peut-être de l'existence des 52x10manches. Il n'empêche, si tous les dimanches, la fin de parcours tourne systématiquement au chacun pour soi, je ne suis pas sur que nous ayons à y gagner. D'autant que nous sommes en hiver, saison creuse de la "saison cycliste" et que les uns et les autres nous roulons parfois en dent de scie. 

Que l'on se tire la bourre pendant la sortie est une chose, et je ne serai jamais le dernier à m'y coller dans la moindre bosse ou dans des cols comme je ne serai pas le dernier à redescendre chercher les copains. Mais on pourrait peut-être se dire qu'en hiver, sur des retours comme celui-là  et surtout quand il y a des bosses, que l'on reste groupé au rythme de ceux qui sont le plus à court de forme. 

Franchement, je ne suis pas préparateur physique, mais je pense qu'on n'a pas grand chose à gagner à s'exploser les jambes et le cardio tout au long de la sortie entre novembre et février... Par contre on a surement beaucoup à y perdre quant à l'ambiance des 52x10manches...Quand l'hiver se termine et que les objectifs se rapprochent on est à mon avis toujours à temps de se "taper dedans". 

Je viens rouler le dimanche avec le groupe depuis quelques années car je m'y sens bien, et ce que j'y trouve c'est des gars d'âge, d'horizons et de parcours divers, ce qui me permet de m'entretenir physiquement dans une ambiance conviviale. Je n'ai pas envie de perdre ça comme je n'ai pas envie de choisir entre les uns et les autres. Ce doit être mon côté idéaliste. 

A dimanche prochain, 

Olivier 


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