Dimanche dernier, nous voila partis vers le nord pour un parcours typique d'hiver avec vent. Le soleil est au rendez-vous, le vent également. Nous sommes (à la louche) une petite trentaine au départ, mais j'avoue ne pas avoir vraiment fait le compte.
Au départ, nous apprenons le secret de Michel pour être en grande forme : il sort Tornado tous les jours en catimini le bougre ! Enfin, des indiscrets dont nous tairons le nom n'ont parlé que du samedi... la vox populi a fait le reste, avec sa propension habituelle à l'exagération.
Bref, nous voila donc partis route de Salindres au petit trot. Heureusement pour moi, car les pintes ingurgitées lors de mon escapade anglaise n'ont pas eu l'effet escompté : contrairement à ce que dit la publicité, la Guiness n'est vraiment pas un fortifiant... en tous cas pas pour les jambes (et le genou qui couine) du cycliste du dimanche que je suis !
Pas grand chose à signaler jusqu'aux Mages. Le rythme est cool, comme il ne l'a pas été depuis longtemps. Notre Aigle des Cévennes a des fourmis dans les jambes et semble pressé d'en découdre avec la seule difficulté du jour, la montée vers le Pradel que les plus anciens appellent col de Malperthus. D'ailleurs, il flingue dès la sortie du Martinet ! Pour ma part, sans tonus, ni jambes je me traine lamentablement en queue de gruppetto.
Descente vers la Grand Combe avalée à toute vitesse, mais ce n'est pas dans l'un des deux virages traitres de cette descente rapide que se produit l'incident du jour, mais dans la traversée de La-Grand-Combe où Patrick a voulu se mesurer à un trottoir Grand Combien pour lui montrer qui était le plus fort... Mais le trottoir à la peau dure, beaucoup plus que la frêle roue du destrier de notre homme qui se retrouve par terre. Le pire (la jardinière en pierre ou la voiture toute proche) est évité et Patrick s'en sort avec quelques ecchymoses et sans dégât matériel apparent. Ouf !
Le retour voit le groupe voler en éclat. Je ne sais pas qui a commencé à la sortie des Salles du Gardon... Guilhem ? Mohand ? David ? Erwin ? Mais en tous cas ça pédale. Me sentant mieux (pour une fois) sur le plat que dans la montée, je décide d'accrocher ce premier wagon sans me retourner... Et c'est parti pour 9km avalés à la moyenne record de 42. Jamais roulé aussi vite, même en groupe sur cette portion. Malheureusement je ne peux pas faire grand chose d'autre que m'accrocher dans les roues et tenter d'y rester, d'autant que c'est plus "chacun met la sienne" tour à tour qu'un vrai relais organisé. En tous cas ça avance, chapeau aux locomotives !
Ayant un peu de temps devant moi cette semaine, j'en ai remis une petite couche mardi en fin d'après-midi pour une petite boucle solo du col d'Uglas. Pas de jambes et un froid de canard en cette fin d'après-midi, et toujours mal au genou...
... et pour terminer ma semaine vélo avant une coupure globules rouges à la montagne d'une semaine, je suis parti faire la sortie VCA de jeudi après-midi. Départ à 13h30 avec une dizaine de gars depuis Culture Vélo sous un beau soleil pour une splendide après-midi de vélo. Malheureusement gâchée par une chute collective peu après les Mages : 3 types au tapis et notre coiffeur national qui a vu son cadre cassé en deux endroits ! J'espère que tout le monde a pu rentrer sans bobo.
Nous ne sommes plus que 6 à poursuivre, puis 5 après les Brousses et enfin 4 après le Grand Chataignîer... Un peu comme dans le Cid, "Nous partîmes cinq cents, mais par
un prompt renfort, nous nous
vîmes trois mille en arrivant au port." mais à l'envers.
Pour ma part, j'avais retrouvé un peu de jambes dans les montées, assez pour ne pas me faire lâcher par Jérôme en grande forme, mais j'ai fait toutes les descentes pianissimo pour éviter de me faire une clavicule juste avant de partir au ski !
Une sortie splendide en tous cas avec plus de 100 km et quelques belles côtes au programme dont une Beaulieu - Bessas qui fait vraiment mal aux jambes, mais le paysage vers les monts de Lozère et d'Ardèche y est splendide !
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