Dimanche dernier nous étions donc 48 au départ, si je ne me suis pas trompé dans les comptes. Aux historiques, triathlètes, amis et connaissances en tout genre habituels, se sont rajoutées quelques paires de jeunes du VSGA, dont un de mes élèves de terminale. Ca fait drôle !
Bref, victimes de notre succès, nous voila près de 50 à partir pour la reconnaissance du parcours de la cyclo des routes de l'étoile.
Au passage, j'ai eu vent cette semaine d'une crevaison de Sebastien en début de parcours... qui est passée complètement inaperçue. Toutes nos excuses, avec ce nombre cela devient compliqué de gérer le peloton, surtout quand l'info de la crevaison ne remonte pas. On essaiera de faire mieux la prochaine fois, et le nombre doit nous imposer de penser à une organisation : séparation en groupes, capitaines de routes en début et fin de peloton... A discuter lors de nos prochaines sorties, quand le temps le permettra :-( et si le nombre de participants se maintient.
Bref, le départ est quand même très rapide dès le "col du pôle mécanique" et les côtes et coups de culs divers et variés s'enchainent, étirant d'autant le peloton.
La cassure se fait naturellement après la côte de Servas que je réussis à négocier dans le groupe de tête, mais à Célas la cassure est faite et j'attends les copains.
Mon groupe, en grande partie composé des "historiques" n'amuse quand même pas le terrain, et nous enchainons les petites bosses : Mons, Mejannes, Deaux, Ners... Au passage nous retrouvons Jérôme et Franck arrêtés pour cause de crevaison. Cette 1ere partie du parcours risque de faire très mal lors de la cyclo, les bosses s'enchainent, imposent d'emmener du braquet en permanence et ne permettent pas vraiment de répit.
La suite est un peu plus plane, entre Ners et Anduze, mais notre groupe travaille sa cohésion et les relais se prennent avec fluidité. C'est vraiment agréable de rouler comme ça ! Il n'empêche, si le vent est au nord le jour de la course, gare aux bordures la décision pourrait se faire là. Si j'étais parmi les meilleurs, ce qui est loin d'être le cas, cette portion peut faire des dégâts. Peut-être que la cyclo ne se gagnera pas là, mais s'il y a du vent, elle peut s'y perdre.... Pour tous les autres, c'est vraiment la portion où il faut éviter de se retrouver seul ! A bon entendeur.
Après Anduze, nous attaquons la dernière portion, qui remonte... La traditionnelle montée de Plotz, est bien connue. Le début se fait au train avant que notre groupe éclate à mi-montée sous l'impulsion de David qui mène grand train jusqu'au sommet. Je fais demi-tour pour chercher les copains, quand Jacques arrive, j'ai bien récupéré et le ramène à bon train vers la tête. Les autres se sont bien relevés, et nous basculons tous les deux en tête dans la descente. Là je me dis qu'il y a un "coup" à faire et j'attaque la descente à fond, Jacques dans ma roue qui a compris le coup prend le relais. Bon, on ne doit pas aller aussi vite que ça, car David à tôt fait de nous rejoindre. Fort, le bougre.
Le peloton se reforme dans la descente, mais nous ne sommes que quelques uns à tourner à gauche pour monter l'Ermitage. David se fait la malle dès la 1ere rampe et je me retrouve à faire la montée avec Jérôme. Nous allons au sommet de concert, croisant ceux du 1er groupe qui redescendent. Toujours aussi dur en fin de sortie, mais les sensations me semblent meilleures que la semaine dernière. Sympa cette petite montée en fin de sortie. Ca pourrait devenir une sorte de tradition non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire