Chaque sortie est effectuée sous la responsabilité individuelle exclusive de chacun des cyclistes participant




dimanche 5 janvier 2014

C'est (re)parti sur les chapeaux de roues !

Retour en Cévennes et sur le vélo aujourd'hui après 15 jours d'absence et un régime champagne, foie gras, confit, puis raclette, tartiflette pendant une semaine au ski... Je craignais donc un peu pour ma santé au départ ce matin, ne comptant finalement que sur les globules rouges que j'avais amassées lors de mon séjour en altitude.

Je retrouve avec plaisir mes comparses du 52*10manches, à l'exception notable du GPS Jean-Louis qui ne doit pas être remis des agapes des réveillons et de Michel, l'âme du groupe qui s'est parait-il perdu au pays du citron. C'est donc parti pour une séance de voeux en tout genre, d'autant plus longue que le cycliste alésien est venu en nombre ce matin : si je ne me suis pas trompé nous étions 43 au départ, record battu... et sacré peloton sur la route !

Mes comparses me racontent la sortie précédente où notre cher Aigle des Cévennes a semble-t-il fait des siennes avec une attaque saignante dont il a le secret. Mais j'avoue ne pas avoir tout suivi car les versions des uns et des autres sur le sujet n'étaient pas tout à fait concordantes et il était question d'un démarrage à la grenouille... ça doit être une nouvelle expression du jargon cycliste ;-)

C'est donc au GPS bis, dans sa traditionnelle tenue verte, mais montant un nouveau destrier flambant neuf de faire la trace ce matin... Au passage son ancien KTM (Strada ?) est toujours à vendre.

Direction le nord, vers Barjac, ce qui est étrange car en général c'est le parcours "vent" et ce matin, il ne souffle pas du tout. Allez comprendre !?

Dès le départ le ton est donné et le rythme avec, très soutenu... toute la sortie se fera sur les mêmes bases plutôt élevées. Prés de 30 de moyenne en comptant mon parcours de liaison entre la maison et le rdv à l'aller et au retour.

Bref, si le parcours était assez connu, le rythme était plutôt inhabituel... comme on dit, quand le(s) chat(s) n'est (ne sont) pas là, les souris dansent : personne pour vraiment réguler l'allure et j'ai eu la sensation de courir les Routes de l'Etoile avant l'heure. D'autant plus que notre géant vert de GPS de secours nous avait concocté une petite surprise en guise de cerise sur le gâteau : une petite montée de l'Ermitage de derrière les fagots !

Avant cela, l'objectif aujourd'hui était de rester à l'avant du groupe avec mes compères Jacques et Patrick, car le cycliste averti craint les chutes en fin de peloton, c'était aussi d'arriver à revenir en ayant réussi à rester dans le peloton. Le moins que l'on puisse dire c'est que dans les longs faux plats du retour, j'en ai bavé sévère... et j'ose penser que je ne suis pas le seul !

Nous voila donc de retour à Alès prématurément et au pied de ce qui pourrait bien être un long chemin de croix. Dédé prend les devants et fait éclater le groupe dès le rond point de Rochebelle... la plupart restant sur la réserve avant d'attaquer la 1ere rampe à 16% qui fait voler le groupe en mille morceaux. Je m'accroche aux branches, mais ne peut suivre Patrick qui fait une belle montée, encore moins un avion à réaction Astana qui manque de me faire tomber avec le déplacement d'air... j'exagère à peine !
Avant dernière épingle, avant le juge de paix de la dernière rampe à 15%. Heureusement, j'en ai gardé un peu sous la pédale pour finir car cette partie est vraiment terrible. Vraiment dur dur pour une reprise ! Bravo aux non grimpeurs d'avoir franchi l'obstacle et à mon ami Jacques pour qui c'était une grande première... Chiche qu'on se le fait tous les dimanches avant de rentrer !?

Le temps d'une photo souvenir, avec un petit groupe qui est resté au sommet profiter du soleil, nous redescendons sur terre.

A la semaine prochaine.





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