Chaque sortie est effectuée sous la responsabilité individuelle exclusive de chacun des cyclistes participant




dimanche 16 février 2014

Retour sur les routes de l'étoile

Dimanche dernier, jour de course à Alès : en marge de l'étoile de Bessèges, avait lieu une petite cyclo bien nerveuse de 70km : les routes de l'étoile. Trop peu sûr de ma condition car n'ayant pas beaucoup de kilomètres (moins de 500) dans les jambes, j'ai hésité à m'inscrire. Finalement, je retrouve les copains du 52*10manches à 9h. Nous partons nous poster voir passer les copains en haut de la côte de l'hôpital. Là , la tentation est trop forte et avec Franck, Jérôme et Philippe, nous décidons de suivre le 1er paquet qui arrive à toute vitesse... et advienne que pourra !

Dans ce paquet David qui m'a envoyé un petit compte-rendu de sa course, je vous le livre. 

Le réveil est programmé à 7h45, le vélo est déjà dans la voiture, pour avaler un bon petit déjeuner (1 grand café, 2 tartines de pain beurré et 1 jus d'orange) et enfiler la tenue (un peu plus légère que ces derniers jours).
 Arrivé sur Alès je trouve une place facilement rue Albert 1er et me dirige fébrilement vers la place de la mairie. Les nombreux amateurs et le staff sont déjà là et je trouve mon nom sur la liste : dossard 489 ! reste plus qu'à avaler un jus d'orange et retourner à la voiture sortir la machine infernale et accrocher le dossard au maillot du Vélo Club de Salindres ! le premier dossard en cyclosportive depuis que j'ai arrêté la course à pied !

 Je démarre à 8h45 mon échauffement en traversant Alès, direction le quai du Gardon, un tour du rond point des prés St Jean, et retour par le quai Bélina pour profiter de ce beau soleil rayonnant. Au retour je passe par la rue du commandant Audibert pour retrouver les compères du 52dimanches (Olivier, Michel, Patrick). Jérôme, qui n'a pu obtenir de dossard le jour même, est déçu et je ne pense pas à lui signaler que Mohand a déclaré forfait car il a cassé la veille sa manette de dérailleur !
 Je reprends l'échauffement, après les conseils qui me sont donnés, et retrouve l'équipe des triathlètes proche de la mairie, et on redémarre pour un tour dans le cente ville avant de se rendre dans le sas de départ pour 9h20. Un peu tard car du coup on se retrouve en fond de sas avec Cédric et Erwan retrouvés là. 

Je me dit que ce n'est pas bien grave car le départ réel n'est qu'au Moulinet, mais qu'elle ne fut pas ma surprise une fois le coup de sifflet donné, de voir le groupe de près de 300 cyclistes s'étirer très rapidement. Lorsque j'arrive sur le quai du 11 novembre mon compteur indique 42 km/h et je suis sur la plaque avec un 14 dents à l'arrière !! les choses s'annoncent difficiles. Impossible de recoller au 1er groupe qui s'est formé devant où j'aperçois Cédric, donc je décide de maintenir une vitesse assez haute en observant ma fréquence cardiaque (supérieure à 92%). La première cote du pôle mécanique se passe facilement ainsi que celle de l'hôpital où je croise les copains du 52dimanches en train de nous encourager ! Ca passe vite et la descente impressionnante, de plus est que des voitures font le forcing pour passer dans le rond point. Direction Salindres où avec JC et un gars du 26 on organise quelques relais jusqu'à la descente de l'Olivier et les premières victimes se manifestent. Je bois régulièrement et ressort bien sur la route de Bagnols. Arrivés au rond point de Célas on repart dans la montée mais sur la plaque ce coup ci avant d'avaler un gel bio dans la descente. 

Au passage du rond point de Méjannes j'emmène un petit groupe et je croise ma famillette au bord de la route, téléphones en mains pour immortaliser mon passage. Impossible de lever la main mais juste un coucou rapide et la route de Deaux se présente sur laquelle je retrouve Franck et Olivier qui se sont greffés à la cyclo sans plaque. Ils vont me tirer un peu se mettant en tête du groupe mais celui ci ne s'organise pas trop et personne ne sait ou ne veut vraiment prendre de relais. On rattrape Cédric qui était parti fort au départ du Moulinet pour rejoindre le 1er groupe et on continue tant bien que mal mais le vent sur la route de Cardet commence à se faire sentir du côté droit. On est 6 ou 7 à tourner mais pas dans le bon sens par rapport au vent, mais je ne suis pas en état de donner des conseils, il faut rouler et ça va vite, plus de 40 et quelques-un commencent à être en difficulté. Lors d'un relais, un concurrent ne relance pas et je passe par sa droite pour recoller au groupe mais à ce moment il se rabat sur mon épaule, contact appuyé mais sans gravité fort heureusement, mais on est pas passé loin de l'incident !

 Arrivé à Anduze tout va bien, le groupe est là mais les organisateurs sont désorganisés dans le croisement du pont de St Jean du Gard à tel point que 3 vélos tirent tout droit pendant que je les rappelle en m'engageant sur le pont. La route vers Générargues commence à me donner mal aux jambes surtout sur les quadriceps...
 Aussi j'en profite pour prendre un 2ème gel "coup de fouet" qui me fait du bien mais arrivé dans le pif-paf précédent la côte de Ploss mes douleurs aux quadriceps se transforment en crampes violentes. Franck me passe mais je ne peux suivre, et je tombe le 38 dents pour faire tourner les jambes et les décontracter pendant 1 km environ. Le gel me fait passer les crampes et ma moyenne passe de 26 à 28 en haut où je parviens à repasser sur la plaque après le croisement de Blanas et reprendre un vitesse correcte. 

La descente se fait bien et Franck me passe une fois de plus avant d'entrer dans St Jean du Pin et passer la petite côte avec prudence car les jambes font assez mal. On s'engage vite dans la dernière descente avant de tomber le plateau et monter gros derrière pour passer les 2 épingles de la côte de l'ermitage avec les quadriceps violemment contractés et plus douloureux que jamais mais la ligne n'est pas loin et je peux même relancer sur les 200 derniers mètres pour passer la ligne en 1h58.
 Mission remplie et bilan satisfaisant quand après les retrouvailles et un petit réconfort solide et liquide je constate au tableau que je fini 110ème, 33ème dans ma catégorie E et que j'ai roulé à 35,6 km/h de moyenne. Une première pour moi et qui m'a fait découvrir les subtilités de la course sur route.



Pour ma part, quelques impressions rapides  : 

c'est allé très vite. Je me suis lancé en fin de peloton dans la descente de l'hôpital et je me mets à la planche tout seul pour recoller le paquet sur la route de Salindres, le compteur affiche 48 km/h !
Je rentre dans le paquet et ça va mieux... mais ça va très vite et en fin de peloton on fait l'élastique et on subit. 

A Servas tout explose ! Je me retrouve seul. Je retrouve Franck en haut de la côte de Mons et on fait un bout de route peinard en attendant de se faire reprendre. Un groupe nous reprend dans la montée de Deaux, il y a David dedans qui a l'air plutôt bien, pas vraiment le temps de causer ça va trop vite ! 


Dans la partie Ners-Anduze, on a un vent 3/4 face venant du nord, je suis sidéré de voir à quel point les gars ne savent pas rouler en groupe ! aucune entente, des prises de relais qui ressemblent à des attaques et un relais qui tourne à l'envers, la file qui remonte le fait contre le vent... Comme on a pas de plaque avec Franck on ne la ramène pas trop ! Mais comme je reste placé à gauche, en 3e ou 4e file, je suis bien abrité et me retrouve devant, du coup je fais signe aux gars de derrière de tourner dans le même sens que moi...mais celui qui prend le relais le fait comme un sagouin, et ça explose de nouveau. Je n'insiste pas et reste bien à l'abri. 

Après Anduze, je me fait engueuler par une voiture suiveuse et je prends mes distances, montant Plotz tranquille, ça m'arrange, je suis un peu émoussé. Je retrouve les copains (Michel, Jacques, Patrick et le boss Jean-Louis) au pied de l'ermitage, je m'arrête et on fait un brin de causette au soleil en regardant passer des ribambelles de gars qui en chient dans cette rampe à 15%. De temps en temps quelques pros passent sur leurs vélos de l'espace pour reconnaitre le chrono de l'après-midi. Le matos n'est pas le même (Ah l'Ermitage avec une roue lenticulaire ça doit être un chantier !) les gabarits et l'impression d'aisance qu'ils dégagent non plus ! Quand Michel arrive accompagné de Christophe, je les accompagne jusqu'à l'arrivée. Un bien belle journée !

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